Vous l’aurez deviné, c’est bien au Sud de Paris qu’il faut aller pour trouver ce petit coin de paradis. Le plus pratique pour s’y rendre est encore de transiter par Orly. Mais pas besoin de passeport, ni de contrôles de sécurité pour se rendre dans notre petit coin privilégié : il suffit de passer la Seine, les voies du RER C et du TGV, et vous êtes à Limeil-Brévannes.
Un inédit : le site Internet de la commune en panneau d'agglo
Limeil-Brévannes, 19 000 habitants, dans le fond du Val-de-Marne. C’est là qu’Excel a choisi de nous emmener en ce dimanche printanier d’avril, rappelant ainsi que l’Ile-de-France est (aussi) une région urbanisée puisque jusqu’à présent nous n’avions eu droit qu’à des communes de moins de 3 000 habitants.
Portugal à l’honneur donc, puisque nous sommes tombés en plein festival de danses portugaises. En car, en voiture, en J9 customisé aux couleurs du pays : toute la diaspora lusitano-val-de-marnaise s’était donnée rendez-vous là, pour le plaisir des yeux et des oreilles.
Danse traditionnelle du Val-de-Marne
Ne nous demandez pas à quoi ressemble Limeil-Brévannes : nous n’en avons rien vu. La faute à Patoche, Isidore et toute la bande. On est trop bien accueilli au bar de l’Epoque à Limeil-Brévannes pour avoir envie d’aller ailleurs : le verbe y est haut mais amical, le rire de la patronne fuse plus vite que les avions qui décollent juste à côté, la conversation y est animée mais pas trop intello, la bière y est bon marché, surtout quand on vous l’offre.
Visite guidée des lieux par la patronne : sous les avions qui décollent, une bâche nous protège du kérosène pour déguster des grillades pour les grandes occasions. Ici on n’a pas peur de cuisiner en quantité, donc vous pouvez débarquer avec votre famille élargie au troisième degré.
Il ne faut pas titiller la patronne bien longtemps pour qu’elle vous apprenne quelques rudiments de sa langue maternelle. Quelques gorgées plus tard, le kit de l’essentiel des jurons portugais est maîtrisé grâce à une pédagogie sans pareil. Pour le reste, on s’exprime en Français : pas de communautarisme à l’Epoque. Patoche, personnage incontournable du bistro, est même un natif du Calvados.
Ce dimanche, c’était aussi le baptême d’IDFAX pour EoleOne. En voilà un qui n’a pas boudé son plaisir : ses nombreuses anecdotes comptées à 110 décibels, qui ne font pas toujours l’unanimité, ont remporté ici un franc succès.
On était bien à l’Epoque, et le décalage horaire fut bien pénible à absorber au retour. Alors pour tous ces bons souvenirs, et avec un peu plus de deux mois de retard, merci à vous tous FODASSE CARAÏ (orthographe non garantie, ce pan du programme n'ayant pas été assuré par notre enseignante) !