jeudi 15 juillet 2010

Enfin un peu d'air

Grande première pour l'idfax. Jamais encore Excel ne nous avaient emmenés dans les Yvelines. C'est désormais chose faite, avec Herbeville. Mais plus qu'un voyage dans le 78, c'est un vrai voyage dans le temps.
Par commodité, mettons nous dans la peau d'un chat de gouttière.
A vrai dire, c'est plutôt la belle vie par ici. Le calme sage des pierres antiques le dispute à la sérénité timide de ses habitants, que viennent à peine troubler l'anecdotique partie de football d'un dimanche matin, à l'heure sacrée des calissons et des mignardises, et quelques cris d'enfants trop polis pour oser brailler après le coucher du soleil.



Seul inconvénient, les fourmis. Depuis quelques années, chassées de l'estuaire de la Gironde par le frelon asiatique (voir ici pour les incultes et autres journalistes, "selon Franck Alletru, président des apiculteurs vendéens, il peut porter atteinte à la biodiversité en hachant menu les insectes pollinisateurs sauvages"), elles pullulent dans les hautes herbes de la ville, gâchent mes quelques heures de siestes quotidiennes. Heureusement, j'ai pour oublier tout ca, l'aide de mon dealer, Serge Caracho, le chien errant de la rue de la vallée pierreuse.

Cité révolutionnaire, Herbeville? Serge n'a de cesse de nous rappeler que non. Entre deux transactions d'herbe vile, il pérore. Pendant la révolution, les aristocrates en fuite trouvaient refuge à Herbeville, dernier rempart de la civilisation contre les hordes de paysans tellement déchaînés qu'on aurait dit qu'ils chantaient du Booba. Des histoires comme celle-là, il a en a pléthore, alors Serge pérore encore, puis il rote, et il s'en va.

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