Dimanche 1er novembre 2009, Courbevoie, début d’après-midi.
Un temps de Toussaint : bourrasques de vent, horizon bouché, pluie drue. Pas assez pour arrêter nos trois aventuriers. Vinjo consulte le Dieu Excel, avec tout le respect qui s’impose. Excel est formel : l’AX Spot et ses occupants se rendront à Beauchery-Saint-Martin.
L'excitation monte en comme la sève au printemps. 363 habitants l'hiver, 367 l'été, un bourgmestre nommé Henri Petit-Pas. Bref, Beauchery est le lieu idéal pour un premier voyage.
Direction donc le canton de Villers-Saint-Georges, en plein cœur de la Brie et aux confins de la Seine-et-Marne et de l’Aube. Mais première mission : passer le périph'. L’AX s’époumone tant qu’elle peut afin de laisser un maximum de visibilité à son pilote Vinjo, ses essuie-glaces font des gestes frénétiques pour chasser les seaux d’eau qui tombent, c’est difficile. Le tempérament plutôt indépendant et solitaire de l’AX est quelque peu troublé par tous ces automobilistes qui ont fait le même choix : putain de périph'. L’AX contrarie sa nature véloce et se met dans le tempo : alternance 1ere/2de.
« Et si on écoutait un peu de musique albanaise ? ». Un petit morceau de Bilbil i Permeti, rien de mieux pour motiver les troupes ! Porte d’Aubervilliers, Porte de la Villette… le périphérique défile lentement au son de la voix chaleureuse de Bilbil. Une heure plus tard, l’AX a enfin quitté Paris.
Changement d’ambiance : le 2de classe Capdevielle tient à écouter un débat enflammé sur les crottes de chien à Tel Aviv sur une radio Shalom. L’AX de temps en temps remet une ambiance plus légère grâce à Radio Chante France, 90.9 FM, sponsor officiel de nos épopées franciliennes. Ainsi défilent les kilomètres, entre zones commerciales et quartiers résidentiels, toujours sous un déluge que nous prenons comme autant d'encouragements.
La traversée de Béton-Bazoches marque les premiers tours de roue en milieu rural.
Wikipedia ne nous fait pas mentir : « Beton Bazoches est un village d'environ 750 habitants, traversé par la rivière Aubetin et par la route nationale 4, qui relie Paris et Strasbourg via Nancy et Vitry-le-François.
À égale distance de Provins et de Coulommiers (18 kilomètres), dernier village traversé par la Nationale 4 avant l'arrivée dans l'agglomération parisienne, Beton-Bazoches est un village briard aux nombreuses richesses culturelles et touristiques. »
En ce dimanche de Toussaint, les charmes de Béton-Bazoches laissent de marbre Vinjo et Erevan Fever. Quant à 2de classe Capdevielle, il a choisi de s’évader de la réalité en s’endormant à poings fermés. Sûrement une marque de mécontentement suite au brouillage des ondes en pleine émission de radio libre confessionnelle. Il faut dire que Capdevielle est bougon. A midi, il n'a pu engloutir que deux boeufs et trois agneaux. Il commence à avoir faim.
Wikipedia ne nous fait pas mentir : « Beton Bazoches est un village d'environ 750 habitants, traversé par la rivière Aubetin et par la route nationale 4, qui relie Paris et Strasbourg via Nancy et Vitry-le-François.
À égale distance de Provins et de Coulommiers (18 kilomètres), dernier village traversé par la Nationale 4 avant l'arrivée dans l'agglomération parisienne, Beton-Bazoches est un village briard aux nombreuses richesses culturelles et touristiques. »
En ce dimanche de Toussaint, les charmes de Béton-Bazoches laissent de marbre Vinjo et Erevan Fever. Quant à 2de classe Capdevielle, il a choisi de s’évader de la réalité en s’endormant à poings fermés. Sûrement une marque de mécontentement suite au brouillage des ondes en pleine émission de radio libre confessionnelle. Il faut dire que Capdevielle est bougon. A midi, il n'a pu engloutir que deux boeufs et trois agneaux. Il commence à avoir faim.
Nous arrivons finalement à destination, proches de l’euphorie. Excel aura été taquin pour cette première sortie ; 116 kilomètres, il aurait difficilement pu nous envoyer plus loin.
A suivre : la visite de Beauchery (et celle de Provins)
Vinjo
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