lundi 16 novembre 2009

Etrechy, morne plaine

"Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder", aurait dit Oscar Wilde. Apparemment, Oscar Wilde n'a jamais eu la tentation de passer son dimanche après-midi à Etréchy. Ou alors il n'aurait jamais dit cela.
Poussés par notre trop grande curiosité, obnubilés par l'énigmatique chef-lieu de canton, nous avons cédé. Il faut dire qu'Etrechy se situe à moins de 10 kilomètres de Villeconin. La tentation était vraiment trop forte.
Personne n'aimerait vivre à Etrechy (code postal 91580). D'ailleurs, personne n'aime à y vivre. Je remercie le destin de ne pas nous y avoir emmenés directement. Un kebab avec parking réservé à la clientèle + une église sans parvis + deux Sullivan en puissance + une chasseuse égarée = une seule solution.
Nous réfugier dans l'unique troquet de la bourgade, où l'unique femelle de moins de cinquante ans joue sur l'unique billard du bar. Heureusement, Vincent trouve un intérêt à la ville. Via la gare RER, on peut quitter Etrechy pour Paris dès 4h12 le matin.
Nous n'attendrons pas aussi longtemps. C'est sans trop de regrets que nous quittons Etréchy, à 18 heures, dans une obscurité de laquelle elle ne mérite pas de sortir.
Si je trouve Oscar Wilde, je lui casse la gueule.

Les doléances de quelques uns des 6.200 Strépiniacois (les pauvres!)

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